Panorama du secteur
Le marché cosmétique est un marché phare de l’économie française puisqu’il représente plus de 24 milliards de CA en 2018, généré à 82% par des entreprises familiales. Ainsi la France s’impose comme le leader mondial des cosmétiques et représente 246 000 emplois (directs et indirects), mais doit rester vigilante sur :
- sa compétitivité face aux entreprises japonaises, coréennes ou encore chinoises en maintenant une réglementation très stricte imposée par l’Union Européenne, qui repose à la fois sur un système de cosmétovigilance, sur une transparence des listes d’ingrédients et sur des comités d’évaluation,
- son attractivité en attirant de nouveaux investisseurs étrangers permettant d’allier innovation et maintien de son leadership fondé sur un patrimoine culturel et émotionnel français (« soft power »),
- son écoute des tendances du marchés et de ses consommateurs : le boom de la cosmétique bio et naturelle, la personnalisation des produits (« do it yourself »), la slow cosmétique (privilégiant les circuits courts) ou encore des produits éco-responsables.
Nos expertises les plus demandées
La réglementation au cœur de la sécurité des produits et des consommateurs
La réglementation a un objectif prioritaire : garantir la sécurité du consommateur. Des règles existent ainsi pour contrôler la composition des produits, la façon dont ils sont fabriqués et commercialisés, pour assurer l’information du consommateur pour une bonne utilisation du produit et répertorier les éventuels effets indésirables.
La mise sur le marché du produit cosmétique est encadrée par le Règlement N° 1223/2009 et renforcé par la Directive 76/768 introduisant des obligations de cosmétovigilance pour les fabricants de produits cosmétiques. Ces derniers doivent notifier sans délai les effets indésirables graves et les renseignements nécessaires à l’autorité compétente de l’État membre où ce dernier a été constaté.
Conscient de l’exigence réglementaire, caduceum peut vous accompagner dans vos projets de diagnostic / audit de votre système de cosmétovigilance, gestion des cas de cosmétovigilance, par le recueil des données, la documentation, l’analyse de la gravité et de l’imputabilité, préparation du SUE-A pour la soumission des cas graves.